La Présidente de l'Ordre des infirmiers a démissionné ce matin.

Dans une lettre envoyée aux conseillers nationaux, Dominique le Boeuf informe les 52 élus qu'elle quitte ses fonctions de Présidente et de conseillère nationale.

"Jamais, à ma connaissance, une institution crée par l'Etat pour l'intérêt général n'a été traitée avec ce mépris", indique-t-elle dans une longue lettre retraçant la courte histoire de l'Ordre des Infirmiers.

Un Conseil extraordinaire doit se réunir ce jour suite à la dernière réunion houleuse de la semaine dernière.

Cette démission, réclamée depuis longtemps par une partie des élus ordinaux, arrive au plus fort de la tempête. Tel que proposé par le ministre de la santé Xavier Bertrand, l'Ordre ne sera plus financé symboliquement que par les infirmiers libéraux et l'inscription sera automatique pour tous les salariés.

L'avenir est désormais très compliqué pour l'Institution. Entre guerres intestines, le refus des libéraux de financer à eux seuls un Ordre au rabais, une banque allant vraisemblablement couper les vivres (10 millions d'euros de dettes), et un Ministre décidé à ne pas reculer sur ses propositions, les élus n'ont pratiquement plus aucune marge de manœuvre.

Pour rappel, la Loi prévoit la nomination par les tutelles de 5 mandataires en cas de cessation de paiement de l'organisme.

Rédaction ActuSoins

Dossier adjoint administratif principal :

 Sur le Vinatier la CGT vient d’obtenir le passage de tous les adjoints administratifs 1ers classe en adjoints administratifs principal, soit 15 salariés, à la date du 1er juillet 2007.

C’est une action que nous avons démarré depuis plusieurs mois et qui a abouti à la CAP du 20 juin suite à un engagement de la direction générale devant notre syndicat. Nous avons été reçus à plusieurs reprises avec les personnels administratifs pour revendiquer cette application. Au début la direction générale voulait cautionner cette application par une suppression de poste, ce que nous avons bien sûr refusé. Pas question de passer un tel accord.

Le passage des 2èmes classes en 1ère classe aura lieu normalement à la CAP de décembre pour toutes les personnes remplissant les conditions.

Merçi à Alain de penser aux A.S.H.

Ma réponse est rapide, savez-vous que les sénateurs viennent de se voter une prime "exceptionnelle" de 3 500 euros alors qu'un sénateur touche déjà : 13 340,18 euros par mois (sans compter les nombreux "à côtés"). Les A.S.H. (et les autres) en sont bien loin. A qu'il fait bon vivre dans notre République "lorsqu'on est du bon côté du manche" !

Les A.S.H. sont les seuls agents de la Fonction Publique à être bloqués en échelle 3 toute leur carrière ( à savoir, de  1 365,65 euros BRUT jusqu'à 1 643,65 euros BRUT ). Les A.S.H. sont considérés comme non qualifiés, pourtant le métier a évolué :

 - recrutement par commission d'audition.

- protocole d'hygiène à suivre.

- bio nettoyage.

- traçabilité...ect...ect.

La C.G.T. propose la RECONNAISSANCE du METIER par :

 1) Le recrutement des A.S.H. en échelle 4 ( 1 370,48 euros brut jusque 1 708,47 euros brut ).

2) Le déroulement de carrière échelle 5 ( 1 375,11 euros brut jusque 1 814,96 euros brut ).

3) Le maintien de la catégorie active pour le départ en retraite.

Un Conseil de Surveillance décevant, frustrant et médiocre : 

 EN RESUME : 

L'AFFAIRE "DELIRY"est bien une "affaire" dans le sens péjoratif du terme.

- Même si L'ARS contribue à un apport financier reconductible en ce qui concerne le paiement des loyers, de graves questions se posent :

- Que veut dire le mot "reconductible" dans le langage et les écrits d'une ARS liée à un pouvoir politique destabilisé ?

- C'est une affaire "en or", mais pour qui ? - C'est un transfert d'argent public (notre argent), en direction du secteur PRIVE COMMERCIAL ! (avec le CHS de SEVREY comme "BLANCHISSEUR" financier) ? 

- On se croirait dans un épisode d'une série américaine à la télé !

- Pour couronner le tout, le projet de pédopsychiatrie est un premier coup porté contre notre accord local RTT.

- L'ancienne Direction nous a laissé en cadeau "l'emprunt SUISSE" qui va nous coûter la peau des "fesses", cette Direction actuelle pourrait éventuellement nous laisser un passif d'emprunt et d'endettement désastreux pour l'avenir de notre Etablissement ?

-Tout aura été dit (enfin presque), il n'empêche que n'importe quel "pékin" n'aurait pas agit de la sorte ! Il faut croire que lorsque l'argent ne sort pas de la poche des "décideurs", tout est possible.

- On nous prend pour des "gogos" bien sûr , mais c'est NOUS qui allons payer l'addition au final.

-Certains se considèrent en "sauveurs" de notre Hôpital, comme si, depuis 40 ans, le CHS de SEVREY avait été inexistant ! La ficelle est trop grosse , qu'elle en devient ridicule !

- Ne nous laissons pas faire. La période qui s'ouvre est bénéfique pour les combats et les luttes. Sachons-le, et profitons-en ! Merci à ceux qui turbinent dans notre Hôpital, les patients ne s'y trompent pas !