Plusieurs rassemblements de soutien ont eu lieu hier un peu partout en France, suite à la série de drames qui a touché le centre hospitalier Le Vinatier.
Agression d’un infirmier par un patient à l’arme blanche, décès de patients, suicide d’un autre infirmier… Le Centre Hospitalier Le Vinatier a connu de bien sombres moments ces dernières semaines.
A Lorient, Caen en passant par Villeurbanne et Lyon, plusieurs établissements psychiatriques se sont mobilisés hier en France suite à ces événements. Une minute de silence a été respectée.
La Fédération CGT de la santé et de l’Action Sociale avait appelé l’ensemble des syndicats et des adhérents, et plus particulièrement ceux de la psychiatrie à se rassembler devant les directions d’établissement ou devant les services « afin d’apporter un soutien à la Communauté hospitalière du Vinatier en mémoire du collègue décédé et en soutien à sa famille ».
Selon la CGT, les événements, qui ont touché de plein fouet le centre hospitalier, » sont la sombre illustration des conséquences des politiques menées en psychiatrie depuis de nombreuses années : Les mesures d’économie à tout va, les fermetures de lits et de services, suppressions de postes et d’emplois entrainent l’impossibilité de prendre correctement en charge les patients et génère, chez les personnels, la perte du sens du travail, le stress jusqu’à la culpabilisation qui peuvent conduire à des passages à l’acte extrème » estime la CGT.
« On prône une psychiatrie plus humaniste », ajoute Yasmina Sellou, de la CGT.
En marge des rassemblements, la CGT a rencontré le cabinet ministériel afin de demander un moratoire sur les restructurations et sur les fermetures de lit.
Rédaction ActuSoins
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